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Eglise et Communion Ecclésiale

Les Mariavites sont depuis le début un mouvement ouvert à l’œcuménisme et au dialogue interreligieux, ainsi qu’aux personnes qui ne croient pas et ne s’identifient à aucune religion. Cela s'exprime dans les textes liturgiques, les révélations et les déclarations de Mère Marie-Françoise, notre fondatrice, dans des documents officiels de l'Église et des articles publiés dans la presse Mariavite. La vision mariavite de l'œcuménisme est centrée sur l'unité autour du sacrement de l'autel. Selon Mère Marie-Françoise, le fondement principal de l'unification « devrait être la foi et le respect du Très Saint Sacrement de l'Autel (...). Chaque Église doit également maintenir ses coutumes, ses prières et ses services et ne doit pas imposer ses pratiques religieuses aux autres. Qu’il y ait de l’amour en tout, de la liberté dans les choses qui ne sont pas nécessaires au salut et de l’unité dans les choses nécessaires. » L'œcuménisme fait partie de l'identité religieuse mariavite, et l'éducation à l'œcuménisme est un élément de la doctrine de l'Église vieille-catholique mariavite.

 

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Extraits du rapport de la commission mixte internationale

Catholique-romaine – vieille-catholique

 

A l’occasion du cinquantenaire du Concile Vatican II, il est utile de rappeler le projet de décret sur l’œcuménisme « Unitatis Redintegratio » dans lequel est reconnu aux Vieux-Catholiques, comme aux orthodoxes, le statut d’Église et pas (seulement) de communauté ecclésiale ainsi libellé : Il faut remarquer en outre que parmi les communautés (occidentales) séparées, il y a certaines communautés, à savoir celles des vieux-catholiques, qui sont à désigner comme Églises tout comme les communautés orthodoxes, à cause du sacrement valide de l’ordination et de l’Eucharistie valide dont ils jouissent selon la sûre doctrine théologique acceptée par tous les catholiques.

En outre, il faut signaler une décision de la Congrégation pour la doctrine de la Foi du 3 janvier 1987 concernant un cas d’espèce, qui note que : « parmi les Églises qui se trouvent dans la même situation que les Églises orientales nommées dans le canon 844, on compte les Églises Vieilles Catholiques en Europe et l’Église nationale Polonaise aux Etats-Unis d’Amérique » (Prot. N° 795/68). Toutefois, on fait remarquer que cette décision n’a aucun caractère officiel : elle exprime (seulement) une opinion communément tenue par le Siège Apostolique »

(Cf : Revue ISTINA, LVII, 2012, N°1, JANVIER-MARS - Rapport de la commission mixte internationale catholique-romaine – vieille-catholique).

Canon 844 (extraits) : « Chaque fois que la nécessité l’exige ou qu’une vraie utilité spirituelle s’en fait sentir, il est permis aux fidèles catholiques romains qui se trouvent dans l’impossibilité physique ou morale d’avoir recours à un ministre de son Église, de recevoir les sacrements de pénitence, d’eucharistie et d’onction des malades de ministres dans l’Église desquels ces sacrements sont valides ».

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